La jeune fille sans mains


Dziewczyna bez rąk


Il était une fois, il y a quelques jours, à l'époque où la farine des villageois était écrasée à la meule de pierre, un meunier qui avait connu des temps difficiles. Il ne lui restait plus que cette grosse meule de pierre dans une remise et, derrière, un superbe pommier en fleur. Un jour, tandis qu'il allait dans la forêt couper du bois mort avec sa hache au tranchant d'argent, un curieux vieillard surgit de derrière un arbre. "A quoi bon te fatiguer à fendre du bois? dit-il. Ecoute, si tu me donnes ce qu'il y a derrière ton moulin, je te ferai riche.
- Qu'y a-t-il, derrière mon moulin, sinon mon pommier en fleurs? pensa le meunier. Il accepta donc le marché du vieil homme.
- Dans trois ans, je viendrai chercher mon bien, gloussa l'étranger, avant de disparaître en boitant derrière les arbres. "
Sur le sentier, en revenant, le meunier vit son épouse qui volait à sa rencontre, les cheveux défaits, le tablier en bataille. " Mon époux, mon époux, quand l'heure a sonné, une pendule magnifique a pris place sur le mur de notre maison, des chaises recouvertes de velours ont remplacé nos sièges rustiques, le garde-manger s'est mis à regorger de gibier et tous nos coffres, tous nos coffrets débordent. Je t'en prie, dis-moi ce qui est arrivé? " Et, à ce moment encore, des bagues en or vinrent orner ses doigts tandis que sa chevelure était prise dans un cercle d'or. "Ah," dit le meunier, qui, avec une crainte mêlée de respect, vit alors son justaucorps devenir de satin et ses vieilles chaussures, aux talons si éculés qu'il marchait incliné en arrière, laisser la place à de fins souliers. "Eh bien, tout cela nous vient d'un étranger, parvint-il à balbutier. J'ai rencontré dans la forêt un homme étrange, vêtu d'un manteau sombre, qui m'a promis abondance de biens si je lui donnais ce qui est derrière le moulin. Que veux-tu, ma femme, nous pourrons bien planter un autre pommier…
- Oh, mon mari! gémit l'épouse comme foudroyée. Cet homme au manteau sombre, c'était le Diable et derrière le moulin il y a bien le pommier, mais aussi notre fille, qui balaie la cour avec un balai de saule." Et les parents de rentrer chez eux d'un pas chancelant, répandant des larmes amères sur leurs beaux habits.
Pendant trois ans, leur fille resta sans prendre époux. Elle avait un caractère aussi doux que les premières pommes de printemps. Le jour où le diable vint la chercher, elle prit un bain, enfila une robe blanche et se plaça au milieu d'un cercle qu'elle avait tracé à la craie autour d'elle. Et quand le diable tendit la main pour s'emparer d'elle, une force invisible la repoussa à l'autre bout de la cour. "Elle ne doit plus se laver, hurla-t-il, sinon je ne peux l'approcher." les parents et la jeune fille furent terrifiés. Quelques semaines passèrent. La jeune fille ne se lavait plus et bientôt ses cheveux furent poisseux, ses ongles noirs, sa peau grise, ses vêtements raides de crasse. Chaque jour, elle ressemblait de plus en plus à une bête sauvage.
Alors le diable revint. La jeune fille se mit à pleurer. Ses larmes coulèrent tant et tant sur ses paumes et le long de ses bras que bientôt ses mains et ses bras furent parfaitement propres, immaculés. Fou de rage, le diable hurla: "Coupe-lui les mains, sinon je ne peux m'approcher d'elle!" Le père fut horrifié: "Tu veux que je tranche les mains de mon enfant? - Tout ici mourra, rugit le Diable, tout, ta femme, toi, les champs aussi loin que porte son regard:" Le père fut si terrifié qu'il obéit. Implorant le pardon de sa fille, il se mit à aiguiser sa hache. Sa fille accepta son sort. "Je suis ton enfant, dit-elle, fais comme tu dois." Ainsi fit-il, et nul ne sait qui cria le plus fort, du père ou de son enfant. Et c'en fut fini de la vie qu'avait connue la jeune fille.
Quand le diable revint, la jeune fille avait tant pleuré que les moignons de ses bras étaient de nouveau propres et de nouveau, il se retrouva à l'autre bout de la cour quand il voulut se saisir d'elle. Il lança des jurons qui allumèrent de petits feux dans la forêt, puis disparut à jamais, car il n'avait plus de droits sur elle. Le père avait vieilli de cent ans, tout comme son épouse. Ils s'efforcèrent de faire aller, comme de vrais habitants de la forêt qu'ils étaient. Le vieux père proposa à sa fille de vivre dans un beau château, entourée pour la vie de richesses et de magnificence, mais elle répondit qu'elle serait mieux à sa place en mendiant désormais sa subsistance et en dépendant des autres pour vivre. Elle entoura donc ses bras d'une gaze propre et, à l'aube quitta la vie qu'elle avait connue. Elle marcha longtemps. Quand le soleil fut au zénith, la sueur traça des rigoles sur son visage maculé. Le vent la décoiffa jusqu'à ce que ses cheveux ressemblent à un amas de brindilles. Et au milieu de la nuit elle arriva devant un jardin royal où la lune faisait briller les fruits qui pendaient aux arbres. Une douve entourait le verger et elle ne put y pénétrer. Mais elle tomba à genoux car elle mourait de faim. Alors, un esprit vêtu de blanc apparut et toucha une des écluses de la douve, qui se vida. La jeune fille s'avança parmi les poiriers. Elle n'ignorait pas que chaque fruit, d'une forme parfaite, avait été compté et numéroté , et que le verger était gardé; néanmoins, dans un craquement léger, une branche s'abaissa vers elle de façon à mettre à sa portée le joli fruit qui pendait à son extrémité. Elle posa les lèvres sur la peau dorée d'une poire et la mangea, debout dans la clarté lunaire, ses bras enveloppés de gaze, ses cheveux en désordre, la jeune fille sans mains pareille à une créature de boue. La scène n'avait pas échappé au jardinier, mais il n'intervint pas, car il savait qu'un esprit magique gardait la jeune fille. Quand celle-ci eut fini de manger cette seule poire, elle retraversa la douve et alla dormir dans le bois, à l'abri des arbres.
Le lendemain matin, le roi vint compter ses poires. Il s'aperçut qu'il en manquait une, mais il eut beau regarder partout, il ne put trouver le fruit. La jardinier expliqua: "La nuit dernière, deux esprits ont vidé la douve, sont entrés dans le jardin quand la lune a été haute et celui qui n'avait pas de mains, un esprit féminin, a mangé la poire qui s'était offerte à lui." Le roi dit qu'il monterait la garde la nuit suivante. Quand il fit sombre, il arriva avec son jardinier et son magicien, qui savait comment parler avec les esprits. Tous trois s'assirent sous un arbre et attendirent. A minuit, la jeune fille sortit de la forêt, flottant avec ses bras sans mains, ses vêtements sales en lambeaux, ses cheveux en désordre et son visage sur lequel la sueur avait tracé des rigoles, l'esprit vêtu de blanc à ses côtés. Ils pénétrèrent dans le verger de la même manière que la veille et de nouveau, un arbre mit une branche à la portée de la jeune fille en se penchant gracieusement vers elle et elle consomma à petits coups de dents le fruit qui penchait à son extrémité. Le magicien s'approcha d'eux, un peu mais pas trop. "Es-tu ou n'es-tu pas de ce monde?" demanda-t-il. Et la jeune fille répondit: "J'ai été du monde et pourtant je ne suis pas de ce monde." Le roi interrogea le magicien: "Est-elle humaine? Est-ce un esprit?" le magicien répondit qu'elle était les deux à la fois.
Alors le cœur du roi bondit dans sa poitrine et il s'écria: "Je ne t'abandonnerai pas. A dater de ce jour, je veillerai sur toi." Dans son château, il fit faire, pour elle une paire de mains en argent, que l'on attacha à ses bras. Ainsi le roi épousa-t-il la jeune fille sans mains. Au bout de quelque temps, le roi dut partir guerroyer dans un lointain royaume et il demanda à sa mère de veiller sur sa jeune reine, car il l'aimait de tout cœur. "Si elle donne naissance à un enfant, envoyez-moi, tout de suite un message." La jeune reine donna naissance à un bel enfant.
La mère du roi envoya à son fils un messager pour lui apprendre la bonne nouvelle. Mais, en chemin, le messager se sentit fatigué, et, quand il approcha d'une rivière, le sommeil le gagna, si bien qu'il s'endormit au bord de l'eau. Le diable sortit de derrière un arbre et substitua au message un autre disant que la reine avait donné naissance à un enfant qui était mi-homme mi-chien. Horrifié, le roi envoya néanmoins un billet dans lequel il exprimait son amour pour la reine et toute son affection dans cette terrible épreuve. Le jeune messager parvint à nouveau au bord de la rivière et là, il se sentit lourd, comme s'il sortait d'un festin et il s'endormit bientôt. Là-dessus le diable fit son apparition et changea le message contre un autre qui disait: "Tuez la reine et son enfant." La vieille mère, bouleversée par l'ordre émis par son fils, envoya un messager pour avoir la confirmation. Et les messagers firent l'aller-retour. En arrivant au bord de la rivière, chacun d'eux était pris de sommeil et le Diable changeait les messages qui devenaient de plus en plus terribles, le dernier disant: "Gardez la langue et les yeux de la reine pour me prouver qu'elle a bien été tuée."
La vieille mère ne pouvait supporter de tuer la douce et jeune reine. Elle sacrifia donc une biche, prit sa langue et ses yeux et les tint en lieu sûr. Puis elle aida la jeune reine à attacher son enfant sur son sein, lui mit un voile et lui dit qu'elle devait fuir pour avoir la vie sauve. Les femmes pleurèrent ensemble et s'embrassèrent, puis se séparèrent. La jeune reine partit à l'aventure et bientôt elle arriva à une forêt qui était la plus grande, la plus vaste qu'elle avait jamais vue. Elle tenta désespérément d'y trouver un chemin. Vers le soir, l'esprit vêtu de blanc réapparut et la guida à une pauvre auberge tenue par de gentils habitants de la forêt. Une autre jeune fille vêtue d'une robe blanche, la fit entrer en l'appelant Majesté et déposa le petit enfant auprès d'elle. "Comment sais-tu que je suis reine? demanda-t-elle.
- Nous les gens de la forêt sommes au courant de ces choses-là, ma reine. Maintenant, reposez-vous." La reine passa donc sept années à l'auberge, où elle mena une vie heureuse auprès de son enfant. Petit à petit, ses mains repoussèrent. Ce furent d'abord des mains d'un nourrisson, d'un rose nacré, puis des mains de petite fille et enfin des mains de femme.
Pendant ce temps, le roi revint de la guerre. Sa vieille mère l'accueillit en pleurant. "Pourquoi as-tu voulu que je tue deux innocents?" demanda-t-elle en lui montrant les yeux et la langue? En entendant la terrible histoire, le roi vacilla et pleura sans fin. Devant son chagrin, sa mère lui dit que c'étaient les yeux et la langue d'une biche, car elle avait fait partir la reine et son enfant dans la forêt. Le roi fit le vœu de rester sans boire et sans manger et de voyager jusqu'aux extrémités du ciel pour les retrouver. Il chercha pendant sept ans. Ses mains devinrent noires, sa barbe se fit brune comme de la mousse, ses yeux rougirent et se desséchèrent. Il ne mangeait ni ne buvait, mais une force plus puissante que lui l'aidait à vivre. A la fin, il parvint à l'auberge tenue par les gens de la forêt. La femme en blanc le fit entrer et il s'allongea, complètement épuisé. Elle lui posa un voile sur le visage. Il s'endormit et, tandis qu'il respirait profondément, le voile glissa petit à petit de son visage. Quand il s'éveilla une jolie femme et un bel enfant le contemplaient. "Je suis ton épouse et voici ton enfant." Le roi ne demandait qu'à la croire, mais il s'aperçut qu'elle avait des mains. "Mes labeurs et mes soins les ont fait repousser," dit la jeune femme. Alors la femme en blanc tira les mains en argent du coffre dans le quel elles étaient conservées. Le roi se leva étreignit son épouse et son enfant et, ce jour-là, la joie fut grande au cœur de la forêt. Tous les esprits et les habitants de l'auberge prirent part à un splendide festin. Par la suite, le roi, la reine et leur fils revinrent auprès de la vieille mère, se marièrent une seconde fois.
Pewien młynarz popadał coraz bardziej w nędzę, nie miał nic więcej prócz swojego młyna i wielkiej jabłoni za nim. Razu pewnego poszedł do lasu po drewno, podszedł wtedy do niego pewien stary mężczyzna, którego jeszcze nigdy nie widział, i rzekł: "Co się tak męczysz rąbaniem drwa, uczynię cię bogatym, jeśli obiecasz mi to, co stoi za młynem." – "Cóże to może być innego, jeśli nie moja jabłoń?" pomyślał młynarz i rzekł "tak," i zapisał ją obcemu. Ten jednak szyderczo się zaśmiał i rzekł: "za trzy lata przyjdę po to, co moje" i odszedł. Gdy młynarz wrócił do domu, wyszła mu naprzeciw żona i rzekła: "Powiedz mi młynarzu, skąd tak nagle bogactwo zawitało w naszym domu? Naraz wszelkie skrzynie i kufry są pełne, żaden człek niczego ni przyniósł i nie wiem, co się stało. On zaś powiedział: "pochodzi to od obcego człowieka, który spotkał mnie w lesie i obiecał wielkie skarby, w zamian obiecałem mu to, co stoi za młynem – tę wielką jabłoń spokojnie możemy mu oddać." – "Ach, mężu," rzekła wystraszona żona, "to był diabeł i nie myślał wcale o jabłoni, lecz o naszej córce, która stała za młynem i zamiatała podwórze."
Córka młynarza była piękną i pobożną dzieweczką, przeżyła te trzy lata bogobojnie i bez grzechu. Gdy minął już czas i nadszedł dzień, gdy Zły miał po nią przyjść, umyła się do czysta i zrobiła kredą okrąg wokół siebie. Diabeł pojawił się wcześnie, ale nie mógł zbliżyć się do niej. Gniewnie rzekł do młynarza: "Zabierz całą wodę, żeby nie mogła się myć, inaczej nie będę miał mocy nad nią." Młynarz bał się i zrobił to. Następnego dnia diabeł zjawił się znowu, lecz ona płakała na swoje ręce, że były nieskazitelnie czyste. I znów nie mógł zbliżyć się do niej i rzekł wściekły do młynarza; "odrąb jej ręce, inaczej nic nie mogę z nią uczynić." Młynarz przeraził się i odpowiedział: "Jakże mógłbym własnemu dziecku odrąbać ręce?" Zły zaczął tedy mu grozić i rzekł: "Jeśli nic nie zrobisz, będziesz mój i przyjdę po ciebie." Ojcu zrobiło się strasznie i obiecał, że go usłucha. Poszedł więc do dziewczyny i rzekł: "Drogie dziecko, jeśli nie odrąbię tobie obu rąk, uprowadzi mnie diabeł. W strachu mu obiecałem, że to zrobię. Pomóż mi w biedzie i wybacz mi zło, które tobie czynię." Ona zaś odpowiedziała: "Drogi ojcze, róbcie, co chcecie, jestem waszym dzieckiem." Wyciągnęła potem oboje rąk i dała je sobie odrąbać. Diabeł przybył po raz trzeci, lecz ona płakała tak długo na swe kikuty, że mimo wszystko były nieskazitelnie czyste. Musiał tedy ustąpić straciwszy do niej wszelkie prawa.
Młynarz zaś rzekł do niej: "Zyskałem przez ciebie tak wiele dóbr, do końca życia nie zabraknie ci niczego." Lecz ona odpowiedziała: "Nie mogę tu zostać, odejdę, dobrzy ludzie dadzą mi tyle, ile będzie mi trzeba." Kazała sobie potem związać na plecach okaleczone ramiona i wraz ze wschodem słońca wyruszyła w drogę, a szła cały dzień, aż nastała noc. Doszła właśnie do królewskiego ogrodu i w blasku księżyca ujrzała, że stoją tam drzewa pełne pięknego owocu, nie mogła jednak tam wejść, bo wokół stała woda. A że szła cały dzień i nie skosztowała ni kęsa, że głód ją dręczył, pomyślała sobie: "Ach, gdybym w nim była, zjadłabym troszkę z tych owoców, inaczej przyjdzie mi sczeznąć." Uklękła, zawołała do Boga i modliła się. Naraz przybył anioł, zamknął śluzę w wodzie, także rów wysechł. Weszła więc do ogrodu, anioł poszedł z nią. Ujrzała drzewo z owocami, a były to piękne gruszki, wszystkie były jednak policzone. Podeszła do niego i ustami zjadła jeden z owoców drzewa, tyle by zaspokoić głód, więcej nie. Widział to ogrodnik, a że stał przy tym anioł, bał się i myślał, że dziewczyna to duch, milczał więc i nie ważył się krzyczeć, czy też porozmawiać z duchem. Gdy zjadła gruszkę, była syta, odeszła i schowała się w krzakach. Król, do którego należał ogród, przybył następnego ranka, policzył owoce i ujrzał, że jednej gruszki brakuje, zapytał więc ogrodnika, gdzie się podziała, nie ma jej pod drzewem i gdzieś przepadła. Odpowiedział więc ogrodnik: "Poprzedniej nocy przybył duch, nie miał rąk i jadł samymi ustami." Król zapytał: "Jak duch przeszedł przez wodę? Gdzie poszedł, zjadłszy gruszkę?" Ogrodnik odpowiedział: "Przybył ktoś z nieba w śnieżnobiałym odzieniu, zamknął śluzę i zatrzymał wodę, by duch mógł przejść przez rów. A że musiał to być anioł, wystraszyłem się, nie pytałem i nie wołałem. Gdy duch zjadł gruszkę, odszedł." Król zaś rzekł: "Jeśli sprawa ma się tak, jak mówisz, będę czuwał tej nocy wraz z tobą."
Gdy zrobiło się ciemno, do ogrodu przyszedł król, a zabrał ze sobą księdza, by ten porozmawiał z duchem. Wszyscy trzej siedzieli pod drzewem i mieli się na baczności. O północy z krzaków wyszła dziewczyna, podeszła do drzewa i znów samymi ustami zjadła jedną gruszkę. Koło niej stał anioł w białym odzieniu. Wyszedł tedy ksiądz i rzekł: "Pochodzisz od Boga, czy z tego świata? Jesteś duchem, czy człowiekiem?" Ona zaś odpowiedziała: "Nie jestem duchem, lecz biednym człowiekiem, opuszczonym przez wszystkich, jeno nie przez Boga." Król rzekł więc: "Jeśli opuścił cię cały świat, to ja cię nie opuszczę. "Zabrał ją na królewski zamek, a że była piękna i pobożna, pokochał ją z całego serca, kazał jej zrobić ręce ze srebra i wziął ją za żonę.
Po paru latach król musiał wyruszyć w pole, polecił więc królową swojej matce i rzekł: "Kiedy dojdzie do połogu, baczcie na nią i troszczcie się o nią, od razu napiszcie mi o tym w liście." I tak urodziła pięknego syna. Stara matka napisała o tym pospiesznie donosząc o wesołej nowinie, lecz posłaniec w drodze stanął przy strumieniu na spoczynek, strudzony daleką drogą i zasnął. Przyszedł wtedy diabeł, który od zawsze nosił w zamyśle, jakby tu królowej zaszkodzić i zamienił list na inny, a stało w nim, że królowa powiła bachora. Gdy król czytał list, wystraszył się i bardzo się zachmurzył, napisał jednak w swej odpowiedzi, by dbali o nią i troszczyli się aż do jego powrotu. Posłaniec znów wyruszył z listem, odpoczął w tym samym miejscu i znów zasnął. I wtedy przyszedł diabeł, włożył mu do torby inny list, a stało w nim, by zabito królową wraz z dzieciątkiem. Stara matka bardzo się wystraszyła, gdy dostała ten list, bo nie mogła w to uwierzyć i znów napisała do króla, lecz i tym razem nie dostała innej odpowiedzi, bo diabeł za każdym razem podsuwał posłańcowi sfałszowany lis, w ostatnim stało jeszcze, by na znak wyrwano królowej oczy i język.
Królowa płakała nad krwią., która niewinnie miała się przelać, w nocy kazała przyprowadzić łanię, wycięła jej język i oczy, po czym je schowała. Rzekła potem do królowej: "Nie pozwolę cię zabić, jak rozkazał król, ale dłużej nie możesz tu zostać. Idź z dzieciątkiem w daleki świat i więcej nie wracaj." Przywiązała jej dziecię na plecach i biedna kobieta musiała odejść z zapłakanymi oczyma. Doszła do wielkiego dzikiego lasu, usiadła na kolanach i modliła do Boga, a Anioł Pański się ukazał i zaprowadził ją do małego domku, a była tam tabliczka z tymi słowami: "Każdy kto tu mieszka, jest wolny." Z domku wyszła śnieżnobiała kobieta, która rzekła: "Witam, wasza królewska mość." I wprowadziła ją do środka. Odwiązała jej z pleców chłopczyka i przytrzymała go przy jej piersi, by się napił, potem położyła go w pięknym łóżeczku. Biedna kobieta rzekła wtedy: "Skąd wiesz, że byłam królową?" Biała dziewica odrzekła: "Jestem aniołem posłanym od Boga, by troszczyć się o ciebie i twoje dziecię." I tak pozostała w tym domu przez siedem lat, była zadbana, a przez Bożą łaskę i jej pobożność odrosły jej odrąbane ręce.
Król wrócił w końcu z pola do domu, a pierwsze, co chciał zobaczyć, to jego żona z dzieciątkiem. Stara matka zaczęła wtedy płakać i rzekła: "Ty, zły człowieku, coś ty mi napisał, że mam pozbawić życia dwie niewinne dusze!" i pokazała mu obydwa listy, które sfałszował Zły, a potem mówiła dalej "Zrobiłam, co rozkazałeś" i na znak pokazała mu język i oczy. A wtedy król zapłakał bardziej gorzko niż ona nad swoją biedną żoną i syneczkiem, tak że zlitowała się stara matka i rzekła doń: "Ciesz się, żyje jeszcze. Kazałam potajemnie zarżnął łanię i to od niej pochodzą te znaki, twojej żonie uwiązałam dziecko na plecach i kazałam odejść w daleki świat i musiała obiecać, że nigdy nie wróci do domu, bo tak wielki gniew twój nad nią ciąży." Król rzekł tedy: "Pójdę, jak daleko sięga błękitne niebo, nie będę jadł ani pił, aż znajdę moją drogą żonę i dziecko, jeśli w tym czasie nie zginęli i nie pomarli z głodu."
Potem król wyruszył w drogę, całe siedem lat, szukał we wszelkich załomach skalnych i jaskiniach, ale jej nie znalazł i myślał sobie, że musiała sczeznąć. Nie jadł i nie pił przez cały ten czas, lecz Bóg go zachował. W końcu doszedł do wielkiego lasu i znalazł w nim mały domek, na nim tabliczkę: "Każdy, kto tu mieszka, jest wolny." I wtedy wyszła biała dziewica, wzięła go za rękę i zaprowadziła do środka mówiąc: "Witajcie, wasza królewska mość," i zapytała skąd przychodzi. Odpowiedział: "Chodziłem po świecie prawie siedem lat, szukam mojej żony z dziecięciem, lecz nie mogę jej znaleźć" Anioł chciał mu dać jeść i pić, ale on niczego nie przyjął, chciał jeno troszkę wypocząć. Położył się do snu, a na twarz położył chustę.
Potem anioł wszedł do izby, gdzie siedziała królowa ze swoim synem, którego zwała zwykle PełenMęki, i rzekła do niej "Wyjdź ze swoim dzieckiem, twój mąż przyszedł." Wyszła więc, gdzie leżał, a chusta spadła mu z twarzy. Rzekła wtedy "PełenMęki, podnieś chustę ojca i przykryj nią z powrotem jego twarz." Dziecko podniosło ją i przykryło jego twarz. Przez sen usłyszał to król i z radością jeszcze raz upuścił chustę. Chłopczyk stracił cierpliwość i rzekł: "Droga matko, jak mam przykryć ojcu twarz, nie mam ojca na tym świecie. Nauczyłem się modlitwy - Ojcze nasz, któryś jest w niebie. Zawsze mawiałaś, że mój ojciec jest w niebie, że to dobry Bóg. Jakże mam znać tego dzikiego człeka? To nie mój ojciec!" Gdy król to usłyszał, spytał ją, kim jest. Rzekła więc: "jestem twoją żoną, a to twój syn PełenMęki." A on ujrzał jej żywe ręce i rzekł: "Moja żona miała ręce ze srebra." Odpowiedziała więc: "Dobry Bóg pozwolił odrosnąć moim prawdziwym rękom." A anioł poszedł do izby, przyniósł ręce ze srebra i pokazał mu. Dopiero wtedy był pewien, że to jego droga żona i jego kochane dziecko, ucałował ją, był radosny i rzekł: "Ciężki kamień spadł mi z serca." Anioł Pański jeszcze raz ich nakarmił, a potem poszli do domu do jego starej matki. Wielka radość była wszędzie, król i królowa znowu świętowali wesele i żyli w szczęściu aż do błogiego końca.


Tłumaczył Jacek Fijołek, © Jacek Fijołek