Il y a bien longtemps, alors que le bon Dieu voyageait encore lui-même sur terre parmi les hommes, il se trouva qu'un soir il se sentit fatigué et que la nuit le surprit avant qu'il fût arrivé à une auberge. De chaque côté de la route se trouvait une maison, l'une grande et belle, l'autre petite et d'aspect misérable; la grande appartenait à un riche, la petite à un pauvre. Le Seigneur se dit: " Je ne serai pas une charge pour le riche; c'est chez lui que je vais passer la nuit ."
Quand le riche entendit frapper à sa porte, il ouvrit la fenêtre et demanda à l'étranger ce qu'il voulait. Le Seigneur répondit:
- Je vous prie de m'accorder l'hospitalité.
Le riche examina le voyageur de la tête aux pieds et comme Dieu portait de méchants vêtements et n'avait pas l'air d'avoir beaucoup d'argent dans ses poches, il secoua la tête et dit:
- Je ne peux pas vous recevoir. Mes chambres sont pleines de légumes et de graines et si je devais héberger tous ceux qui frappent à ma porte, il ne me resterait plus qu'à prendre moi-même la sébile du mendiant. Cherchez ailleurs où passer la nuit.
Sur quoi, il ferme sa fenêtre et plante là le bon Dieu. Lequel lui tourne le dos et traverse la route pour aller vers la petite maison. À peine eut-il frappé que déjà le pauvre ouvrait sa porte et priait le voyageur d'entrer.
- Passez la nuit chez moi, dit-il; il fait déjà sombre et vous ne pouvez plus poursuivre votre chemin aujourd'hui.
Cette attitude plut au bon Dieu et il entra. La femme du pauvre lui tendit la main, lui souhaita la bienvenue et, lui dit de s'installer à son aise et de se servir, qu'ils ne possédaient pas grand-chose, mais ce qu'ils avaient, ils le donnaient de bon cœur. Elle mit des pommes de terre à cuire et alla traire la chèvre pour pouvoir ajouter un peu de lait au repas. Quand la table fut mise, le bon Dieu y prit place et mangea avec eux; la maigre chère qu'on lui offrait lui plut parce que ses hôtes avaient d'avenantes figures. Quand ils eurent fini de manger et que le temps fut venu de se coucher, la femme appela discrètement son mari et lui dit:
- Écoute voir, mon cher mari, nous allons nous installer une couche par terre pour cette nuit de façon que le pauvre voyageur puisse prendre notre lit et s'y reposer; il a marché tout le jour , il y a de quoi être fatigué. - De bon cœur, répondit-il; je vais le lui proposer.
Il s'approche du bon Dieu et le prie, s'il en est d'accord, de se coucher dans leur lit pour y détendre convenablement ses membres. Le bon Dieu ne voulait pas priver les deux vieux de leur lit. Mais ils n'en démordaient pas et, à la fin, il dut y consentir. Quant à eux, il se préparèrent une couche à même le sol.
Le lendemain, ils se levèrent avant le jour et confectionnèrent pour leur hôte un petit déjeuner aussi bon qu'ils en avaient les moyens. Quand le soleil pénétra par leur petite fenêtre et que le bon Dieu se fut levé, il mangea de nouveau en leur compagnie et s'apprêta à reprendre la route. Au moment de passer la porte, il se retourna et dit:
- Parce que vous avez été compatissants et pieux, faites trois vœux; je les exaucerai.
Le pauvre dit alors:
- Que pourrais-je souhaiter d'autres que la félicité éternelle et, tant que nous vivrons, la santé pour nous deux et l'assurance d'avoir toujours notre pain quotidien; je n'ai pas de troisième vœu à formuler.
Le bon Dieu dit:
- Ne souhaites-tu pas avoir une nouvelle maison à la place de l'ancienne?
- Oh! oui, dit l'homme si je pouvais également obtenir cela, j'en serais heureux.
Le Seigneur exauça leurs vœux. Il transforma leur vieille maison en une neuve, leur donna une dernière bénédiction et s'en fut.
Quand le riche se leva, il faisait déjà grand jour. Il se mit à la fenêtre et aperçut, en face de chez lui, une jolie maison neuve, avec des tuiles rouges, à l'endroit où, jusque-là, se trouvait une simple hutte. Il ouvrit de grands yeux, appela sa femme et dit:
- Dis-moi, que s'est-il passé? Hier soir encore il y avait là une vieille et misérable cabane; aujourd'hui, on y voit une belle maison neuve. Vas-y et tâche de savoir comment cela s'est fait.
La femme y alla et demanda au pauvre ce qui s'était passé. Il lui raconta:
- Hier soir est arrivé un voyageur qui cherchait un toit pour la nuit; ce matin, au moment de nous quitter, il nous a offert d'exaucer trois vœux: la félicité éternelle, la santé sur cette terre et le pain quotidien et, finalement, par-dessus le marché, une maison nouvelle à la place de l'ancienne.
La femme du riche se hâta de rentrer chez elle et expliqua tout à son mari. Celui-ci lui dit:
- Je me battrais! Si seulement j'avais su ça! L'étranger était d'abord venu chez nous pour y passer la nuit mais je l'ai renvoyé.
- Dépêche-toi, dit la femme, prends ton cheval, rattrape l'homme et il exaucera trois vœux pour toi aussi.
Le riche suivit ce judicieux conseil, fila à toute vitesse sur son cheval et rattrapa le bon Dieu. Il lui parla avec amabilité et astuce, lui demanda de ne pas lui en vouloir de ne pas l'avoir laissé entrer; il avait cherché la clé de la maison et pendant ce temps le cher hôte était déjà parti; s'il repassait un jour par là, il fallait absolument qu'il vint chez lui.
- Oui, répondit le bon Dieu, si je repasse par ici sur le chemin du retour, je le ferai.
Le riche lui demanda alors s'il ne pourrait pas former trois vœux comme son voisin. Oui, lui répondit le bon Dieu, il pouvait certes le faire; mais cela ne serait pas bon pour lui; il valait mieux s'en abstenir. Le riche dit qu'il trouverait bien quelque chose qui servirait à son bonheur s'il était sûr que cela se réaliserait. Le bon Dieu dit alors:
- Rentre chez toi et que les trois vœux que tu feras se réalisent.
Le riche avait obtenu ce qu'il voulait. Il prit le chemin de sa maison tout en songeant à ce qu'il pourrait bien demander. Comme il méditait ainsi en laissant à son cheval la bride sur le cou, celui-ci se mit à gambader, si bien que l'homme en était sans cesse troublé et qu'il n'arrivait pas à concentrer son esprit. Il toucha le cheval de la main et dit:
- Tiens-toi tranquille!
Mais l'animal continuait à faire ses fariboles. Le riche finit par s'énerver et s'écria dans son impatience:
- Je voudrais que tu te rompes le cou!
À peine avait-il prononcé ces mots que, vlan! le voilà par terre, le cheval mort à côté de lui; son premier vœu était exaucé. Comme il était avare de nature, il ne voulut pas abandonner la selle. Il coupa le harnais et la mit sur son dos en reprenant sa route à pied. « Il me reste encore deux vœux », se disait-il pour se consoler. Comme il marchait ainsi sur la route poudreuse et que le soleil de midi commençait à brûler, il eut chaud et se sentit de mauvaise humeur; la selle lui blessait le dos et il n'avait toujours pas trouvé ce qu'il pourrait souhaiter. « Même si je me souhaite toutes les richesses et tous les trésors de la terre, se disait-il en lui-même, il me viendra par la suite toutes sortes d'autres envies, je le sais d'avance; il faut que je m'arrange de telle sorte qu'il ne me reste rien d'autre à souhaiter. » Et il soupira:
- Ah! si j'étais un paysan bavarois libre de formuler trois vœux, je saurais que faire: Je souhaiterais de la bière d'abord de la bière autant que je pourrais en boire en second lieu; et encore un tonneau de bière par-dessus le marché, comme troisième vœu.
Parfois, il croyait avoir trouvé, mais tout de suite après il pensait que cela ne suffisait pas. Il lui vint tout à coup à l'esprit que sa femme avait bien de la chance d'être à la maison dans sa chambre fraîche, en train de manger de bon appétit. Cette pensée l'irrita et, sans s'en rendre compte, il dit:
- Je voudrais qu'elle soit assise sur cette selle et ne puisse plus en descendre!
À peine avait-il dit ces mots que la selle disparaissait de son dos et il s'aperçut que son deuxième vœu avait été exaucé. Il commença alors à avoir vraiment chaud; il se mit à courir avec l'intention de rentrer vite chez lui et de s'asseoir tout seul dans sa chambre pour y réfléchir à quelque chose de considérable pour son troisième vœu. Quand il arriva à la maison et ouvrit la porte, il vit sa femme au milieu de la pièce, assise sur la selle, ne pouvant en descendre, gémissant et criant. Il lui dit:
- Je vais te satisfaire; je vais souhaiter pour toi toutes les richesses de la terre, mais reste assise où tu es.
Elle le traita d'animal et dit:
- À quoi me serviront toutes les richesses du monde si je reste assise sur cette selle; tu as souhaité que j'y aille tu dois maintenant m'aider à en descendre.
Qu'il le voulût ou non, il lui fallut former le vœu qu'elle soit débarrassée de la selle et puisse en redescendre. Et aussitôt il fut exaucé. Il n'avait ainsi récolté dans l'affaire que du mécontentement, de la peine, des injures et la mort de son cheval. Les pauvres, eux, vécurent heureux, tranquilles et pieux jusqu'à leur sainte mort.
Quand le riche entendit frapper à sa porte, il ouvrit la fenêtre et demanda à l'étranger ce qu'il voulait. Le Seigneur répondit:
- Je vous prie de m'accorder l'hospitalité.
Le riche examina le voyageur de la tête aux pieds et comme Dieu portait de méchants vêtements et n'avait pas l'air d'avoir beaucoup d'argent dans ses poches, il secoua la tête et dit:
- Je ne peux pas vous recevoir. Mes chambres sont pleines de légumes et de graines et si je devais héberger tous ceux qui frappent à ma porte, il ne me resterait plus qu'à prendre moi-même la sébile du mendiant. Cherchez ailleurs où passer la nuit.
Sur quoi, il ferme sa fenêtre et plante là le bon Dieu. Lequel lui tourne le dos et traverse la route pour aller vers la petite maison. À peine eut-il frappé que déjà le pauvre ouvrait sa porte et priait le voyageur d'entrer.
- Passez la nuit chez moi, dit-il; il fait déjà sombre et vous ne pouvez plus poursuivre votre chemin aujourd'hui.
Cette attitude plut au bon Dieu et il entra. La femme du pauvre lui tendit la main, lui souhaita la bienvenue et, lui dit de s'installer à son aise et de se servir, qu'ils ne possédaient pas grand-chose, mais ce qu'ils avaient, ils le donnaient de bon cœur. Elle mit des pommes de terre à cuire et alla traire la chèvre pour pouvoir ajouter un peu de lait au repas. Quand la table fut mise, le bon Dieu y prit place et mangea avec eux; la maigre chère qu'on lui offrait lui plut parce que ses hôtes avaient d'avenantes figures. Quand ils eurent fini de manger et que le temps fut venu de se coucher, la femme appela discrètement son mari et lui dit:
- Écoute voir, mon cher mari, nous allons nous installer une couche par terre pour cette nuit de façon que le pauvre voyageur puisse prendre notre lit et s'y reposer; il a marché tout le jour , il y a de quoi être fatigué. - De bon cœur, répondit-il; je vais le lui proposer.
Il s'approche du bon Dieu et le prie, s'il en est d'accord, de se coucher dans leur lit pour y détendre convenablement ses membres. Le bon Dieu ne voulait pas priver les deux vieux de leur lit. Mais ils n'en démordaient pas et, à la fin, il dut y consentir. Quant à eux, il se préparèrent une couche à même le sol.
Le lendemain, ils se levèrent avant le jour et confectionnèrent pour leur hôte un petit déjeuner aussi bon qu'ils en avaient les moyens. Quand le soleil pénétra par leur petite fenêtre et que le bon Dieu se fut levé, il mangea de nouveau en leur compagnie et s'apprêta à reprendre la route. Au moment de passer la porte, il se retourna et dit:
- Parce que vous avez été compatissants et pieux, faites trois vœux; je les exaucerai.
Le pauvre dit alors:
- Que pourrais-je souhaiter d'autres que la félicité éternelle et, tant que nous vivrons, la santé pour nous deux et l'assurance d'avoir toujours notre pain quotidien; je n'ai pas de troisième vœu à formuler.
Le bon Dieu dit:
- Ne souhaites-tu pas avoir une nouvelle maison à la place de l'ancienne?
- Oh! oui, dit l'homme si je pouvais également obtenir cela, j'en serais heureux.
Le Seigneur exauça leurs vœux. Il transforma leur vieille maison en une neuve, leur donna une dernière bénédiction et s'en fut.
Quand le riche se leva, il faisait déjà grand jour. Il se mit à la fenêtre et aperçut, en face de chez lui, une jolie maison neuve, avec des tuiles rouges, à l'endroit où, jusque-là, se trouvait une simple hutte. Il ouvrit de grands yeux, appela sa femme et dit:
- Dis-moi, que s'est-il passé? Hier soir encore il y avait là une vieille et misérable cabane; aujourd'hui, on y voit une belle maison neuve. Vas-y et tâche de savoir comment cela s'est fait.
La femme y alla et demanda au pauvre ce qui s'était passé. Il lui raconta:
- Hier soir est arrivé un voyageur qui cherchait un toit pour la nuit; ce matin, au moment de nous quitter, il nous a offert d'exaucer trois vœux: la félicité éternelle, la santé sur cette terre et le pain quotidien et, finalement, par-dessus le marché, une maison nouvelle à la place de l'ancienne.
La femme du riche se hâta de rentrer chez elle et expliqua tout à son mari. Celui-ci lui dit:
- Je me battrais! Si seulement j'avais su ça! L'étranger était d'abord venu chez nous pour y passer la nuit mais je l'ai renvoyé.
- Dépêche-toi, dit la femme, prends ton cheval, rattrape l'homme et il exaucera trois vœux pour toi aussi.
Le riche suivit ce judicieux conseil, fila à toute vitesse sur son cheval et rattrapa le bon Dieu. Il lui parla avec amabilité et astuce, lui demanda de ne pas lui en vouloir de ne pas l'avoir laissé entrer; il avait cherché la clé de la maison et pendant ce temps le cher hôte était déjà parti; s'il repassait un jour par là, il fallait absolument qu'il vint chez lui.
- Oui, répondit le bon Dieu, si je repasse par ici sur le chemin du retour, je le ferai.
Le riche lui demanda alors s'il ne pourrait pas former trois vœux comme son voisin. Oui, lui répondit le bon Dieu, il pouvait certes le faire; mais cela ne serait pas bon pour lui; il valait mieux s'en abstenir. Le riche dit qu'il trouverait bien quelque chose qui servirait à son bonheur s'il était sûr que cela se réaliserait. Le bon Dieu dit alors:
- Rentre chez toi et que les trois vœux que tu feras se réalisent.
Le riche avait obtenu ce qu'il voulait. Il prit le chemin de sa maison tout en songeant à ce qu'il pourrait bien demander. Comme il méditait ainsi en laissant à son cheval la bride sur le cou, celui-ci se mit à gambader, si bien que l'homme en était sans cesse troublé et qu'il n'arrivait pas à concentrer son esprit. Il toucha le cheval de la main et dit:
- Tiens-toi tranquille!
Mais l'animal continuait à faire ses fariboles. Le riche finit par s'énerver et s'écria dans son impatience:
- Je voudrais que tu te rompes le cou!
À peine avait-il prononcé ces mots que, vlan! le voilà par terre, le cheval mort à côté de lui; son premier vœu était exaucé. Comme il était avare de nature, il ne voulut pas abandonner la selle. Il coupa le harnais et la mit sur son dos en reprenant sa route à pied. « Il me reste encore deux vœux », se disait-il pour se consoler. Comme il marchait ainsi sur la route poudreuse et que le soleil de midi commençait à brûler, il eut chaud et se sentit de mauvaise humeur; la selle lui blessait le dos et il n'avait toujours pas trouvé ce qu'il pourrait souhaiter. « Même si je me souhaite toutes les richesses et tous les trésors de la terre, se disait-il en lui-même, il me viendra par la suite toutes sortes d'autres envies, je le sais d'avance; il faut que je m'arrange de telle sorte qu'il ne me reste rien d'autre à souhaiter. » Et il soupira:
- Ah! si j'étais un paysan bavarois libre de formuler trois vœux, je saurais que faire: Je souhaiterais de la bière d'abord de la bière autant que je pourrais en boire en second lieu; et encore un tonneau de bière par-dessus le marché, comme troisième vœu.
Parfois, il croyait avoir trouvé, mais tout de suite après il pensait que cela ne suffisait pas. Il lui vint tout à coup à l'esprit que sa femme avait bien de la chance d'être à la maison dans sa chambre fraîche, en train de manger de bon appétit. Cette pensée l'irrita et, sans s'en rendre compte, il dit:
- Je voudrais qu'elle soit assise sur cette selle et ne puisse plus en descendre!
À peine avait-il dit ces mots que la selle disparaissait de son dos et il s'aperçut que son deuxième vœu avait été exaucé. Il commença alors à avoir vraiment chaud; il se mit à courir avec l'intention de rentrer vite chez lui et de s'asseoir tout seul dans sa chambre pour y réfléchir à quelque chose de considérable pour son troisième vœu. Quand il arriva à la maison et ouvrit la porte, il vit sa femme au milieu de la pièce, assise sur la selle, ne pouvant en descendre, gémissant et criant. Il lui dit:
- Je vais te satisfaire; je vais souhaiter pour toi toutes les richesses de la terre, mais reste assise où tu es.
Elle le traita d'animal et dit:
- À quoi me serviront toutes les richesses du monde si je reste assise sur cette selle; tu as souhaité que j'y aille tu dois maintenant m'aider à en descendre.
Qu'il le voulût ou non, il lui fallut former le vœu qu'elle soit débarrassée de la selle et puisse en redescendre. Et aussitôt il fut exaucé. Il n'avait ainsi récolté dans l'affaire que du mécontentement, de la peine, des injures et la mort de son cheval. Les pauvres, eux, vécurent heureux, tranquilles et pieux jusqu'à leur sainte mort.
Ennen muinoin, jolloinka hyvä Jumalamme vielä vaelsi täällä maan päällä ihmisten joukossa, tapahtui kerta eräänä iltana, että häntä kovin väsytti. Yö oli jo tullut, mutta eipä hän vielä sattunut saamaan itsellensä yö-siaa. Nyt näkyi tien varrella, vasta-päätä toisiansa, kaksi asuntoa, toinen suuri ja komea, vaan toinen varsin pieni ja huono. Tuo komea oli rikkaan miehen talo, mutta se pieni mökki siinä köyhän asuntona. Tässä nyt 'Herra' ajatteli: "tuolle rikkaalle en minä varmaankaan tule vaivoiksi olemaan, sinneppä siis menen ovea koputtamaan." Kuultuaan, että joku ovea kolkutti, aukasi rikas akkunansa, kysyen vieraalta, mitä tuo tahtoi. 'Herra' vastasi: "minä vain sinulta pyytäisin yö-sijaa." Pohatta nyt tarkasteli matka-miestä kiireestä kanta-päihin saakka, mutta koska armias Jumala kulki huonoissa vaatteissa eikä siis näyttänyt liioin rahalliselta, ravisti rikas päätään, sanoen: "en saata teille yö-siaa antaa, sillä huoneeni ovat täynänsä viljaa ja kaikellaista kalua; jos minä talooni laskisin kaikki, jotka oveani kolkuttavat, niin saisimpa itse tarttua kerjäläis-sauvaan. Mene jonnekkin muualle." Näin ärjästen hän akkunan sulki ja antoi Jumalan seisoa ulkona. 'Herra' sentähden rikkaan jätti hänen omiin oloihinsa ja läksi köyhän ovea koputtamaan. Tuskin oli hän sen ennättänyt tehdä, jopa jo ovi avattiin ja köyhä mies käski mökkiinsä matkustajaa sekä tarjosi hänelle yö-siaa lausuen: "nyt on jo varsin pimeä, tänään ette enään edemmäksi saata kulkea." Tämä oli 'Herralle' otollista, ja hän siis meni sisälle. Tuon köyhän miehen vaimo antoi hänelle kättä, sanoen: "terve tultuanne," sekä käski häntä pitämään hyvänänsä mitä talossa oli tarjottavana, eipä heillä muka suuria varoja ollut, mutta mielellään he vieraalle jakaisivat, mitä heillä oli itsellänsäkkin. Sitten hän perunoita pani pataan ja meni sillä välin, kuin net kiehumassa olivat, kuttuansa lypsämään, saadaksensa vähän maitoakin illalliseksi. Ja kun ateria oli valmistunut, istui 'Herra' heidän kanssansa ruo'alle, ja maistuipa hänestä halpa illallinen varsin makuisalta, koska hän näki iloisia ihmisiä seurassansa. Kun sitten olivat syömästä päässeet ja maata-panon aika oli tullut, viittasi vaimo miestään luoksensa sekä kuiskasi hänelle: "kuules ukkoseni, sopiihan meidän ma'ata tämä yö oljilla, jotta matkustaja raukka pääsisi sänkyhymme oikein laillisesti lepäämään; hän on kulkenut koko päivän ja lienee siis varmaankin kovin väsyneenä." - "Sen aivan sydämmestäni suon," vastasi ukko, "menempä hänelle sitä ehdoittelemaan," sekä Iäksi nyt tarjoomaan vuodettansa lepo-sijaksi 'Herralle', jotta tämä, jos tuo olisi hänelle mieleen, saisi oikein virkistyttää väsyneet voimansa. Hyvä Jumala ei kuitenkaan tahtonut mennä heidän vuoteellensa lepäämään, mutta he hartaasti pyysivät, kunnes hän toki vihdoin meni; ja vanhukset itsellensä olki-vuoteen valmistivat laattialle. Seuraavana aamuna nousivat he jo ennen päivän koittoa ja valmistivat varainsa mukaisen eineen vieraallensa. Kun nyt aurinko kirkkaasti paistoi sisälle akkunasta ja rakas Jumala oli noussut yö-sijaltaan, istui hän syömään mökkiläisten kanssa sekä aikoi sitten lähteä matkoihinsa. Ovelle ehdittyään, hän kuitenkin vielä katsahti taaksensa, sanoen: "koska te olette näin hurskaat ja armahtavaiset, saatte toivoa itsellenne kolme asiaa, ja minä toivonne toteutan." Silloin sanoi köyhä mies: "mitäpä minä muuta itselleni toivoisin kuin iankaikkisen autuuden sekä että meillä molemmilla olisi terveyttä ja joka-päiväinen leipä niin kauan, kuin täällä elämme; kolmanneksi en tiedä mitä toivoisin." Sanoi siihen 'Herra': "etkö tahtoisi uutta huonetta vanhan sijaan?" Ukko vastasi: "aivanhan halustakin, jos vain saisin." 'Herra' toteutti hänen toivonsa, muuttaen uudeksi tuvaksi heidän vanhan mökkinsä, ja jätti tämän tehtyänsä heidät sekä läksi matkoihinsa.
Oli jo täysi päivä, kun tuo rikas nousi vuoteeltaan ja istahti akkunan ääreen. Silloin hän huomasi siinä vasta-päätä uuden kauniin huoneen, jossa oli punainen tiili-katto ja kirkkaat akkunat, ja joka seisoi ihan samalla paikalla, missä ennen oli matala mökkinen ollut. Nytpä mies oikein hämmästyi sekä huusi vaimoansa sanoen: "katsoppas tänne! kuinkahan tuo on käynyt päinsä? Vielä eilen illalla oli tuossa vanha mökki ja nyt siinä on korea asunto; juokse heti tuonne kuulemahan, mitenkä tämä on tapahtunut." Vaimo läksikin tiedustelemaan köyhältä, joka hänelle nyt jutteli: "eilen illalla eräs matka-mies tuli yö-sijaa pyytämään ja lupasi tänä aamuna lähteissänsä, että hän meille antaisi kolme asiaa, joita itsellemme toivoimme, nimittäin iankaikkisen autuuden, terveyttä ja joka-päiväistä leipää koko meidän elin-ajaksemme ja vieläpä uuden asunnon tuon vanhan hökkelin sijaan." Tämän kuultuansa rikkaan vaimo juoksi kotia miehellensä kertomaan, miten kaikki oli käynyt. Mies silloin huudahti: "oikein maar minun tulisi selkä-luitani koko kelpo lajilla löylyttää! Jospa sentään tämän olisin tietänyt! Tuo sama matkustaja kävi täälläkin, mutta minä hänen käskin mennä muualle." - "Joutuhun!" neuvoi vaimo, "istu heti hevosen selkään! ehkähän vielä saavutat miehen ja saat sinäkin toivoa itsellesi kolme asiaa."
Silloin rikas ratsunsa selkähän hyppäsi, saavutti Herran sekä puhutteli häntä varsin kohteliaasti ja ystävällisesti, pyytäen, ett'ei matkustaja pahaksensa panisi, vaikka ei häntä heti sisälle laskettu, sillä oltiinhan avainta juuri hakemassa, mutta olipa vieras sillävälin ennättänyt lähteä pois: "jos vain toiste tästä kuljette," kehoitti vielä rikas, "älkää suinkaan olko meille poikkeemata," - "Kyllä," vastasi Jumala, "jos tätä tietä palajan, tulempa varmaankin." Nyt kysyi tuo rikas, saisiko myös hän, kuten naapurinsakkin, toivoa itsellensä kolme asiaa, "Saat kuin saatkin," vastasi 'Herra', "vaan etpä tuosta liioin hyödy, paras siis, että tyydyt siihen, mitä sinulla on." Mutta rikas väitti kyllä ymmärtävänsä toivoa itselleen mitä hänelle hyväksi oli, jos vain tietäisi toivonsa toteutuvan. Silloin sanoi rakas Jumala: "ratsasta sinä kotia, ja kolme asiaa, mitä toivot, olet saava."
Täten tultuaan tarkoituksensa perille rikas nyt läksi kotia-päin ratsastamaan tuumaten, mitä hän itsellensä toivoisi. Pohatan näin miettiessä ohjakset hänen käsistään varsin höllällensä pääsivät, ja hevonen juoksemaan rupesi, joten miehen ajatukset ehtimiseen häiriytyivät eikä hän ollenkaan saanut rauhassa tuumia tuumittavaansa. Hän taputti ratsua kaulalle, sanoen: "hiljaa, Liisa!" mutta piampa hepo uudestaan pötkimään ja potkimaan. Tästä mies vihdoin suuttui, ja kun se taas nousi irstaisena taka-jaloilleen, hän aivan harmissaan huudahti: "soisimpa, että menisit nurin niskojasi!" Tuskin oli hän tämän ennättänyt sanoa, johan hevonen maahan kopahti, ja siinä se nyt liikahtamata makasi hengetönnä. Sillä tavalla hänen ensimmäinen toivonsa kävi totehen Mutta koska ukko oli saituri, eipä tahtonutkaan jättää satulaa kuolleen heponsa selkään, vaan leikkasi sen irti sekä pani olallensa roikkumaan, ja nyt täytyi hänen lähteä jalkaisin kotia. "Vielähän minulla on kaksi toivotusta toivottavissani," ajatteli mies, sillä itseänsä lohduttaen. Siinä hän nyt verkalleen astuskeli santaista polkua eteen-päin auringon pahtavassa helteessä, hänen tuli kovin palava ja joutuipa mies parka nyt aivan pahalle tuulelle; satula oli raskas kannettava eikä ukko vielä saanut päätetyksi, mitä toivoisi. "Vaikkapa toivoisinkin itsellein koko mailman valtakunnat ja aartehet," hän ajatteli, "muistuu kuitenkin mieleeni perästä-päin monta asiaa, joita haluaisin, sen kyllä ennaltaankin tiedän; mutta minä kaikki niin tarkkaan ensin mietin, ettei enään jää mitään toivottavaa." Sitten hän huo'aten sanoi: "jospa toki olisin tuo entinen talonpoika, joka myöskin sai toivoa itsellensä kolme asiaa, hän kyllä neuvon keksi ja toivoipa ensiksi olutta hyvin runsaasti, toiseksi niin paljon olutta, kuin hän juoda jaksoi, ja kolmanneksi vielä tynnyrillisen olutta." Monta kertaa pohatta jo luuli keksineensä, mikä paras toivottava olisi mutta tarkemmin tuumattuaan hän tuon huomasi liian halvaksi ja vähäpätöiseksi. Silloin muistui hänen mieleensä, miten hyvä oltava hänen vaimollansa oli kotona, tämä kun istui vilpoisessa kamarissaan eikä mistään vaivasta tietänyt. Sepä nyt ukkoa oikein harmitti, ja tarkemmin ajattelemata hän sanoa tokasi: "minä maar toivoisin, että akkani tuolla kotona istuisi tällä satulalla, sieltä mihinkään pääsemätä, jotta minun ei tarvitsisi sitä selässäni kanneskella." Tuskin ukko vielä oli suustansa saanut viimeisen sanansa, jopa satula oli poissa, ja hän siis huomasi, että häneltä nyt hänen toinenkin toivottavansa oli mennyt. Nytpä äijä parka vasta oikein hätä-hikehen joutui ja rupesi juoksemaan, päästäksensä pikemmin kotia ihan yksikseen istumaan kamarihinsa sekä siellä ajattelemaan jotakin oikein oivallista kolmanneksi toivottavaksensa. Mutta kun hän oven au'aistuaan astui tupahan, akka kirkuen ja parkuen siinä istui satulassa eikä millään kurin kyennyt sieltä pääsemään pois. Silloin sanoi mies: "malta mieltäs, minä toivon sinulle koko mailman rikkaudet, istu sinä vain alallasi." Mutta vaimo vastasi: "mitäpä minua hyödyttää koko mailman rikkaudet, jos minun täällä satulassa täytyy istua! sinä toivomisellasi olet minut tänne saattanut, ja sinun myöskin täytyy toimittaa minua täältä pois." Tässä nyt ei mikään auttanut, vaan miehen tahdosta väliä viisi, hänen täytyi kuin täytyikin toivoa, että vaimo satulasta pääsisi irti; ja heti tuo tapahtuikin. Koska nyt vaimo taas seisoi jaloillaan, hän kätensä puuskaan pisti sanoen: "sinä vasta pöllö-pää olet! paremmin minä asiani olisin ajanut." Näin ei siis rikas voittanut muuta kuin harmia, vaivaa sekä haukkumisia, ja päälle päätteksi oli hän vielä menettänyt hyvän hevosensakkin, mutta nuot köyhät elivät hiljaista, hurskasta ja tyytyväistä elämää autuaalliseen loppuunsa asti.